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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 13:21

Je vous annonce la naissance de  mon nouveau blog, plus généraliste, mais qui parlera toujours du Mexique, de la Bourgogne et d'ailleurs, de mes découvertes, de mes points de vue.

A terme, il est destiné à se substituer à mes autres blogs.

Vous le trouverez à cette adresse : http://monpetitjournaldicietdailleurs.over-blog.com/

Je vous engage, bien sûr, à vous y abonner sans tarder (colonne de droite, il suffit de saisir son e-mail).

Dominique

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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 06:25

 

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Il n'est pas si fréquent, juste après avoir lu un livre, d'éprouver l'envie d'en reprendre la lecture depuis le début. C'est pourtant ce que j'ai ressenti grâce au « little polar » des éditions Noire Cité que signe Christian Navarro-Ferret sous le titre « Nuit Maudite ».

Alors pourquoi recommencer la lecture à la page N° 1 ? Parce que l'ayant dévoré trop vite, dans l'impatience de connaître la fin, j'ai eu ensuite le désir de savourer les mots et de retrouver les indices d'une histoire cruelle, qui située à Boulogne-sur-Mer et dans sa région, intrigue par son mystère et surprend par son rebondissement.

Avec un art certain, Christian Navarro-Ferret nous amène à un épilogue inattendu et cependant logique. Mais je n'en dirai pas davantage ici, pour ne pas gâcher votre plaisir.

Pour plus de précisions et pour se procurer ce petit ouvrage d'une série prometteuse, il suffit de se rendre sur le site de la maison d'édition en cliquant sur cette vignette :  navarro livre

Editeur de profession contribuant à la diffusion des textes qu'il apprécie, Christian Navarro est aussi un auteur de talent dont nous attendons maintenant, avec impatience, la prochaine oeuvre romanesque...

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 07:08

 

BEUVRAY-DANEL--12-R.jpgSur la hauteur, à plus de 800 mètres d'altitude on ne se lasse pas d'explorer Bibracte où les Gaulois de la puissante tribu des Eduens fondèrent leur capitale au deuxième siècle avant Jésus-Christ.

Au carrefour des voies de communication mais trop haut perchée Bibracte fut à la fois un centre commercial et d'artisanat mais aussi un lieu de décision politique et un pôle religieux. Mais c'est à l'époque d'Auguste qu'elle fut délaissée au profit de la cité nouvelle d'Augustodunum devenue Autun, une ville incontournable en Bourgogne par la présence de nombreux monuments deux fois millénaires, sans oublier la période romane.

Depuis le XIXe siècle des fouilles sont menées dans le vaste oppidum qui fut ceint d'un rempart de plus de 5 km dont l'une des portes a été habilement reconstituée. Ces recherches permettent de savoir comment vivaient les milliers d'habitants de cette ville perchée où sont situés des événements historiques comme la nomination de Vercingétorix à la tête de la coalition gauloise et la rédaction par Jules César de ses commentaires sur la Guerre des Gaules

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J'ai déjà évoqué plusieurs fois ici la cité de Bibracte (http://labourgognereveleedarnaud.over-blog.com/75-index.html )que l'on peut aborder de différente manières. A partir de l'intéressant musée qui se trouve deux kilomètres sous le sommet de la montagne boisée, on peut suivre des visites guidées.

Mais j'aime aussi les visites libres, d'un lieu à l'autre de l'ancienne ville gauloise, que jalonnent, du musée jusqu'à la cime, de nombreux panneaux d'information, notamment à la pâture du Couvent où s'établirent les Cordeliers ou Franciscains au XVe siècle ou encore sur les fouilles de la villa romaine, qui contrairement aux maisons gauloises, avait des fondations en pierre et non en bois.

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Découvrir à pied le site de Bibracte constitue une bien belle randonnée car la nature y est fort belle, notamment en automne, et si la montée vers la table d'orientation est séduisante, la descente sur l'autre versant, par la petite route goudronnée aux rudes virages, est également attractive. Cette route ne peut s'emprunter en voiture que hors saison, mais toute l'année elle est praticable à vélo et à pied (fort pourcentages) ainsi que le sentier de randonnée qui invite à la flânerie.

Les premières fouilles scientifiques furent entreprises par Jacques Gabriel Bulliot qui construisit presque au sommet de la montagne une chaumière afin de s'y abriter et d'être le plus souvent sur place, sur le théâtre des fouilles où s'employaient les paysans des villages voisins, où il guidait les premiers visiteurs qui ne repartaient pas sans signer le registre de « Bulliorix le Gaulois »

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C'est la recherche au mont Beuvray du passage de Saint-Martin, évangélisateur du IVe siècle, qui incita l'antiquaire a entreprendre des recherches. Il n'est pas impossible que la chapelle qui porte le nom de Saint-Martin commémore ici le passage du saint. Des fouilles en démontrèrent les fondations romaines, par contre l'empreinte laissée dans un rocher par le pas de l'âne de Saint-Martin appartient peut-être à la légende.

On trouvera ici la description détaillée du site : http://www.bibracte.fr/fr/decouvrez/bibracte/le-site-archeologique_02_01_06.html

 

PS : Deux jours après cette visite de Bibracte en compagnie de nos amis Danel , j'y suis retourné à vélo, histoire de m'offrir la fameuse côte qui permet d'atteindre le sommet. A noter que la descente aurait été plus enchanteresse si elle n'avait pas été rendue périlleuse par les épandages de gravillons, non balayés ensuite, et qui mettent en péril les usagers et notamment les deux roues, dans les raidillons à virages avoisinant les 15%

 

Voir aussi : http://www.dominique-arnaud-le-mexique-revele.com/

 

 

 

 

 

 

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 05:08

 

 

 

 

Les Journées du Patrimoine représentent la merveilleuse opportunité de découvrir des lieux historiques fermés au public le reste de l'année et dont la Bourgogne est particulièrement riche.

AU CHATEAU DE CHISSEY EN MORVAN

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Restauration en cours à Chissey

Parfois, ces lieux méconnus ne sont pas adaptés à la visite touristique et leurs occupants font de louables efforts pour en rendre la découverte agréable, ce que nous avons vécu à Chissey-en-Morvan dont le château est une vraie forteresse, ou du moins une maison forte, dont la construction fut entreprise au XIIe siècle, et qui a conservé, de l'origine, trois des quatre tours rondes et un monumental donjon carré. Tout s'organisait autrefois au sein d'une enceinte protégée par des fossés, lesquels ont été comblés.

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Une charpente remarquable

La propriété a subi les outrages du temps que l'actuel propriétaire, depuis un quart de siècle, s'efforce de réparer avec beaucoup d'amour pour ces vieilles pierres. Il a notamment sauvé l'une des tours, qui avait besoin d'une nouvelle toiture, et travaille actuellement à la réfection de la tour opposée et du donjon attenant dont la visite, fort intéressante, permet de mesurer le travail accompli, de grande qualité, ce que l'on pouvait attendre du maître des lieux qui est aussi un professionnel dans l'art de restaurer le patrimoine.

Bien des détails avaient de quoi retenir l'attention. Notamment les cheminées, dont la plus monumentale se trouve dans un vaste hall qui devint plus tard écurie et étable à vaches. La visite permet aussi d'imaginer la vie il y a quelques siècles, tant l'animation militaire qu'évoquent mâchicoulis et archères que l'existence quotidienne avec le puits, les latrines, les foyers où rôtissaient les pièces de viande, l'embrasure des fenêtres où les brodeuses venaient donner de la lumière à leur ouvrage.

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Le propriétaire présente les plans anciens du château

A remarquer aussi les carrelages, dont manquent bien des éléments, mais qui sont de grande beauté. Le propriétaire s'apprête à les faire restaurer, à l'identique, par une fabrique spécialisée, dans un grand souci d'authenticité.

Visiter un tel monument historique, c'est aussi mesurer, et la passion des possesseurs qui le restaurent, et les menaces qui pèsent toujours sur une partie du patrimoine français, quand les subventions se font rares.

Les maîtres d'oeuvre du maintien des précieux témoins du passés mérite donc d'être encouragés.

 

AU CHATEAU DE RULLY

La visite du château de Rully nous a également beaucoup intéressés. Siège d'une exploitation de viticulture, c'est aussi un magnifique château fortifié situé sur un éperon rocheux dominant tant le village que les vignes produisant un excellent vin de Bourgogne. Les éléments architecturaux de défense sont encore présents, notamment chemin de ronde et mâchicoulis, et si l'emplacement du pont-levis est bien visible, par contre les fossés ont été comblés.

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Au coeur du vignoble

Organisé autour du donjon carré du XIIe siècle, le château appartient depuis cette époque à la même famille, il s'est transmis de génération en génération, ne changeant de nom que par mariage. Les Ternay d'aujourd'hui furent précédés par les Montessus, les Saint-Léger et les Rully. Le château n'est ouvert qu'en juillet-août et sur rendez-vous le reste de l'année, mais il l'était bien sûr à la mi-septembre, pour les journées du Patrimoine. La visite était guidée par le propriétaire en personne, fort accueillant, et qui a permis à ses hôtes de découvrir de très belles pièces

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La remarquable cuisine

(dont la vaste cuisine), toujours habitables et agréablement décorées, contenant des meubles du XVIIe et du XVIIIe et notamment par des tableaux de famille. L'un d'eux représente la Marquise de Montessus qui a moment de la Révolution fut emprisonnée. Cependant, elle était si bonne et aimée, que les villageois réclamèrent et obtinrent sa libération, ce qui évita ensuite au château d'être pillé comme cela se produisit en bien d'autres domaines. Il est également fort agréable de parcourir de parc, à l'ambiance anglaise, auquel les allées de buis confèrent quelque mystère

 

Ajoutons enfin que toute l'année, on peut goûter sur rendez-vous le vin du cru, qui mérite le détour.

Voir aussi : http://www.dominique-arnaud-le-mexique-revele.com/

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28 septembre 2013 6 28 /09 /septembre /2013 06:34

 

 

Touristiquement, rien n'est plus étonnant qu'une visite de la ville du Creusot. Dans un environnement de collines verdoyantes et de lacs, le tissu industriel est toujours dense avec quelque 5000 emplois dans l'acier, les turbines, les bogies ferroviaires et autres machines spéciales. Des activités économiques qui ont toute une histoire et que raconte remarquablement le château de la Verrerie, un beau domaine au vaste parc devenu public après son achat par la ville du Creusot.

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Après avoir accueilli la Fonderie royale de canons de marine de Louis XVI, puis la Cristallerie de la Reine, Marie-Antoinette, à la fin du 18e siècle, Le Creusot s'est développé avec l'arrivée – en 1836 - des frères Adolphe et Eugène Schneider qui inaugurèrent une dynastie de maîtres de forges qui dura quatre générations de patrons paternalistes dont les réalisations sociales étaient en avance sur l'époque, mais faisaient aussi que la population ouvrière vivaient dans un mode clos.

Tout cela est raconté par les différentes expositions que l'on trouve dans le château. On y admire la collection de cristaux,

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d'une grande beauté et d'une finesse admirable, activité qui disparut car rachetée par la concurrence dans le but d'être éliminée. C'est en images, photos, portraits, qu'est racontée l'histoire de la dynastie Schneider

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tandis que la salle des machines présente, outre de merveilleux modèles réduits, la maquette animée d'une usine miniature (ici vidéo http://www.youtube.com/watch?v=TxcKHdPp0JQ ), qui est particulièrement parlante.

Les enfants trouvent aussi une salle d'animations sur le thème du métal, exposition dite Métallomanie,

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et qui de façon ludique démontre les propriétés du métal avec des objets usuels, métal qui est aussi la vedette et la matière première du sculpteur Alain Vuillemet dont l'exposition voisine, Métallophonie, associe la musique à l'oeuvre plastique.

Voilà, direz vous, de quoi s'occuper utilement quelques heures. Eh bien c'est pas fini.

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On peut passer beaucoup de temps dans l'exposition voisine, salle du Jeu de Paume, à lire les panneaux, à détailler les images

de l'exposition de l'académie François Bourdon : « Le Métal, la Machine et les Hommes », qui mettant en évidence le rôle de premier plan du Creusot, raconte deux siècles d'aventure industrielle, de l'extraction des minerais et de la houille aux techniques d'aujourd'hui, en passant par l'avènement de l'électricité jusqu'aux TGV et records de vitesse sur rail.

Mais ce n'est pas tout, après cette approche didactique, il faut participer à la visite guidée du petit théâtre, créé dans un ancien four conique à cristal, dont le décor fait songer à l'opéra de Versailles, dont le trompe-l’œil de la coupole est étonnant,

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et qui permet d'accéder aux souterrains qui desservaient l'ensemble des bâtiments, sur 450 mètres, pour éviter que le personnel ne passe aux abords du château.

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Dans les espaces verts, enfin, où l'on se repose le regard, dans les allées du parc-arboretum, comme dans la contemplation du jardin à la française, on profitera des agréments de la nature en pleine ville industrielle.

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Il y a encore bien des choses à voir au Creusot, mais ce sera pour une autre promenade dans le sud de la Saône-et-Loire. Ce qui est sûr, c'est que cette « grande petite ville » est aussi l'occasion de réfléchir, voire de méditer, sur bien des thèmes et notamment sur les aspects sociaux et politiques de cette épopée industrielle encore vivante, monument à la gloire du génie humain.

 

Voir aussi : http://www.dominique-arnaud-le-mexique-revele.com/

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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 05:50

Coulemelles  ou lépiotes élevées (ne pas confondre avec la coucoumelle ou amanite vaginée)

Eh bien non, je ne vous dirai pas précisément où cette photo a été prise, un bon coin à champignons, ça ne se révèle pas. Toujours est-il que c'est en Bourgogne...

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Comme on peut le voir sur cette image, la cueillette tient à peine sur un journal largement ouvert. Il s'agit de coulemelles, ou lépiotes élevées, qui encore jeunes ne sont pas totalement déployées, et donc particulièrement fraîches ce qui est préférable pour la consommation. Le chapeau de ce champignon comestible peut atteindre 30 cm de diamètre et le pied fibreux une hauteur du même ordre, mais celles rencontrées hier étaient plutôt de l'ordre des 20 cm, ce qui est suffisant pour les distinguer des petites lépiotes dont certaines sont très toxiques voire mortelles : Il ne vaut jamais récolter une lépiote de moins de 10 cm, ainsi, avec cette précaution,  on peut se régaler tranquillement, ce que nous avons fait hier soir. Ce matin, je suis encore en pleine forme pour rédiger cette article ce qui démontre que les champignons n'étaient pas vénéneux !

Donc on ne mange pas les petites lépiotes !

Les coulemelles, je les prépare de manière toute simple : sautées à la poêle dans un peu d'huile d'olive avec un peu d'ail, du sel et du poivre. Un peu dorées, elles sont encore meilleures. Comme beaucoup, ces champignons perdent énormément de volume à la cuisson, ils réduisent d'au moins cinq fois. Le pied ne se mange pas, mais comme la peau très fine était difficile à enlever, je l'ai finalement laissée, ce qui n'a pas nui à la dégustation. Si la récolte est modeste, préparez la en omelette. Si elle est abondante, elle devient un plat principal, riche en fibres, vitamines et sels minéraux, et assez rassasiant. 

Mais en matière de consommation de champignons, bourguignon ou non, il est une règle absolue : ne pas manger ce dont on n'est pas absolument sûr. En cas de doute, renoncer à la dégustation, ou se faire conseiller par un spécialiste

Les coulemelles ont une chair assez ferme, très parfumée, et il se dit qu'elles sont aussi particulièrement riches en protéines.

Comme je le disais en préambule, je ne révélerai pas mon coin, mais il faut savoir que ce champignon est assez commun dans ce que nous appellerons la terre des galvachers...

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Légende de la photo : Ne manger que les coulemelles de grande taille et en cas de doute renoncez à déguster. Cette image est celle d'une précédente récolte. 

      Voir aussi : http://labourgognereveleedarnaud.over-blog.com/article-sais-le-village-d-anost-en-morvan-115554525.html

      Voir aussi : http://www.dominique-arnaud-le-mexique-revele.com/

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 14:01

Perrecy-les-Forges

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Au sud de la Bourgogne, il est un village attachant au bord de l'Oudrache, Perrecy-les-Forges, qui doit son nom à l'activité créée au 17e siècle par les moines du Prieuré dépendant de l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire.

Ils exploitaient ainsi le minerai de fer local, profitant de la présence de l'eau recueillie dans le Grand Étang qui fut asséché au milieu du 19e à la fin de l'activité métallurgique pour que la surface occupée soit rendue à l'agriculture (élevage bovin).

Jusqu'à la fin des années 1980, Perrecy vécut aussi de l'extraction minière – houille – qui succéda aux forges. Mais aujourd'hui l'environnement est particulièrement agreste.

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Cependant les moines ont laissé un témoin majeur, l'église du Prieuré – vouée à saint Pierre et saint Benoît - qui est l'un des plus anciens et importants de la région. Datant du début du 11e siècle, le monument est remarquable non seulement par ses nobles proportions, mais aussi par ses sculptures, à lire de manière détaillée. On ne peut en voir qu'une partie, celles du porche et notamment du tympan, car l'ancien prieuré n'est plus visitable, à cause d'un désordre très important de la charpente de la nef (voir ici : http://eglise.perrecy.free.fr/ ) qui oblige à d'importants travaux de sauvegarde et interdit l'accueil du public. C'est un budget de 3 millions d'euros qui est prévu, dont une première tranche de 1,7 million pour sauver un véritable chef d’œuvre en péril. Une somme considérable (malgré les subventions) pour un petit bourg d'où la création d'une association et le lancement d'une souscription publique. A chacun d'aider, en fonction de ses moyens, à conserver un remarquable joyau du patrimoine bourguignon.

 

Voir aussi : http://www.dominique-arnaud-le-mexique-revele.com/

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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 05:22

A travers le Vignoble

Entre la Saône et la Loire, que d'eau, que d'eau ! Mais il y a aussi le Beaujolais, pas seulement nouveau, mais riche de grands crus. Vignobles qu'on traverse quand de Belleville-sur-Saône, on se rend à bicyclette vers le point culminant du massif montagneux, au Mont Saint-Rigaud, à 1009 ou 1012 mètres d'altitude selon les cartes. L'itinéraire, très agréable, réalisé avec le fiston qui aime également les grimpettes, et mesure les niveaux au GPS, est très plaisant et varié. Il commence par une confortable voie verte utilisant l'itinéraire de l'ancien chemin de fer Belleville-Beaujeu, bourg qui est aussi l'ancienne capitale du Beaujolais – mais a été supplanté par Villefranche-sur-Saône -. Empruntant la vallée de l'Ardières, la piste cyclable est un faux-plat montant (environ 1%) pendant une bonne dizaine de kilomètres. Elle est très bien équipée à l'intention des promeneurs de tout poil, cyclistes, patineurs, piétons et le vignoble est toujours proche. On y croise tous les publics.

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On peut acheter son pique-nique à Beaujeu, ce que nous avons réalisé, avant de continuer vers Monsols, jusqu'au col de Crie, à plus de 600 mètres d'altitude.

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Jusque là c'est facile, la grimpette ne dépassant pas les 3 ou 4%. Ça se complique vers le col de Patoux et le mont Monnet. On atteint alors les 8 ou 10 % avec des replats qui permettent de souffler. La route étroite est très belle et bien ombragée. Il suffit de suivre les flèches indiquant le mont Saint-Rigaud, puis de tourner à droite pour la partie sommitale. Pendant plusieurs centaines de mètres, un terrible raidillon doit atteindre les 18%, mais l'arrivée au sommet est une récompense d'autant plus qu'une tour en bois,

beaujolais manu (18)Rune centaine de marches à gravir, permet au regard de passer au dessus de la cime des arbres pour observer le paysage agreste du vieux massif érodé.

Si à la montée on hésite à interrompre son effort, au retour il est agréable de s'arrêter à la fontaine qui témoigne de l'existence, autrefois, d'un prieuré dépendant de Cluny. Les derniers moines y auraient succombé aux rigueurs d'un hiver terrible. Une autre légende traite d' un moine guérisseur dont la sépulture fut établie dans la nappe même de la source, juste sous le sommet, ce qui aurait conféré à l'eau, qui rafraîchit aujourd'hui les randonneurs, la vertu d'une panacée, notamment pour favoriser la fertilité féminine.

beaujolais-manu--11-R.jpgLes nombreuses croix témoignent du passage des pèlerins. Cependant il apparaît que le point d'eau était déjà consacré par le culte druidique. Pour ne pas rebrousser chemin, mais aller de l'avant, nous avons continué vers Monsols, très belle descente forestière, mais obligation de remonter ensuit au col de Crie (facile de ce côté) où un accueil touristique se montre hospitalier. De là, la descente vers Beaujeu fut enivrante, tout comme l'usage de la piste cyclable fut reposant. Une belle journée avec 900 m de dénivelée positive et 71 km au compteur du vélo.

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Cette montagne, autrefois peuplée par les loups, se trouve à la ligne de partage des eaux entre les bassins atlantique et méditerranéens (Loire et Saône)

Nous avons profité du séjour pour tenter d'autres escapades, d'une part dans le vignoble, du côté de Villié-Morgon (très beaux paysages vignerons), d'autre part de Châtillon sur Chalaronne au riche patrimoine : vieilles et imposantes halles, église gothique, château médiéval et maisons à colombages

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Un mot aussi sur le bourg de Beaujeu dont on remarque l'église romane, la Maison de la Tour où aurait dormi Louis XI père d'Anne de Beaujeu, l'hôtel-Dieu du XIIIe, une jolie fontaine dans ce pays où le vin coule de source !

 

 

* N.B. les "points vélo" sur la voie verte proposent des parcours de différentes difficultés, de manière semble-t-il explicite, qui peuvent donc corser la découverte cyclo de la région

 

Voir aussi http://www.dominique-arnaud-le-mexique-revele.com/

 


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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 14:15

Vous voulez être en forme dès la rentrée ? Facile, il suffit de fréquenter régulièrement La Palestre à Autun. A la salle de musculation, avec les conseils du coach, s'ajoutent plus de 25 h de cours divers par semaine.

La Palestre, 6 rue Bernard Renault à Autun, est ouverte 7 jours sur 7, la nouveauté étant l'ouverture le dimanche matin. Une visite à la Palestre sera l'occasion de découvrir le Bokwa, dans une sacrée ambiance. Il faut profiter des formules "tout compris", "sans engagement" , de la promotion à l'année...

Voir ici http://lapalestreautun71.centerblog.net/

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 16:21

Une randonnée sportive qui est presque une aventure

 

L'eau pure de la montagne du Morvan

gorges-de-la-canche--7-r.jpgS'il est un site naturel qui mérite vraiment bien un article dans ce blog, c'est bien celui des Gorges de la Canche, aisément accessible par les sentiers de grande ou petite randonnée qui partent de Roussillon-en-Morvan (église dont l'histoire remonte au XIe siècle) où nous avons choisi de laisser la voiture pour descendre par un très beau sentier balisé jusqu'au hameau Les Viollots. Après une bonne montée vers Le Grand Mizieux, il faut redescendre vers le Pont du Seuil – carte IGN Mont Beuvray - et prendre le chemin parallèle à la rivière jusqu'à la centrale électrique qui avec l'eau de la Canche, produit assez d'énergie pour alimenter tous les foyers d'un bourg de plus de mille âmes.

A partir de ce bâtiment imposant, remonter vers l'amont jusqu'au lac de barrage représente un véritable effort sportif. A la dénivelée d'environ 150 mètres jusqu'au barrage s'ajoute l'aspect caillouteux de la piste sauvage dont il faut escalader les blocs de granite. Pour corser le tout, deux passages à gué, sur les cailloux, demandent un certain sens de l'équilibre, ce n'est donc pas une balade de tout repos d'autant plus qu'existe le risque, indiqué par les panneaux, de lâchers d'eau rendus potentiellement dangereux par la création d'une vague susceptible de déferler.

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Cascades et passages à gué

Le balisage du chemin, a contrario, semble autoriser cette prise de risque. Donc au minimum ne pas s'attarder dans le lit de la rivière. Aucun action n'étant totalement dénuée de risques...

Après le barrage de la Canche, nous avons opté pour le retour, vers Roussillon-en-Morvan, par la route D179 jusqu'à la Bise, puis par la D277 jusqu'au village de Roussillon, ce qui a constitué un périple total de près de 11 km

Toujours est-il que l'excursion vaut le coup par la beauté du paysage, le chant des cascades dont Le Saut de Canche, et le sentiment de se trouver dans un coin de nature isolé, bien que la proximité de la route soit parfois perceptible à l'oreille.

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Production d'énergie électrique

Nous sommes dans une réserve biologique classée Natura 2000 dans la forêt domaniale de Glenne et au pied du Haut-Folin où la Canche prend sa source.

Les gorges de la Canche sont une bonne illustration des forêts de ravins où poussent, au fond des vallons humides, l'aulne, le frêne et l'orme tandis que des essences différentes se trouvent sur la hauteur. Les eaux fraîches et oxygénées coulant en torrent et succession de cascades dont favorables au chabot et la truite. L'avifaune est également riche avec la présence d'espèces caractéristiques comme le Circaète Jean Le Blanc – grand rapace de près de 2 mètres d'envergure prédateur de serpents - et le Cincle plongeur, passereau nageur qui se nourrit de petits animaux dans l'eau. Le botaniste s'intéressera aux espèces particulières aux pelouses montagnardes, landes et tourbières. On trouve ici, notamment, des myrtilles et des bruyères.

Mais ce qui plaira aussi, c'est le parfum d'aventure dans un espace naturel qu'il faut, avant tout, parfaitement respecter !

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Ne pas négliger les avertissements des panneaux

NB : entouré de bois, le lac du Barrage de la Canche, même s'il paraît tentateur, est aussi dangereux qu'interdit d'accès.

A noter aussi qu'il existe en France une autre Canche que je connais bien, le fleuve côtier du Pas-de-Calais dont l'estuaire est remarquable

Le mot Canche viendrait de  Kant signifiant rocher ce qui est bien adapté à la rivière du Morvan. 

 

Voir aussi http://www.dominique-arnaud-le-mexique-revele.com/

 

 

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Présentation

  • : La Bourgogne révélée d'Arnaud
  • : Auteur d'un blog sur le "Mexique révélé" mais aimant aussi la Bourgogne, région tellement française, il me fallait bien créer une page particulière à propos du paradis des gastronomes, des amoureux de la nature et du patrimoine. L'ancien journaliste que je suis trouve là le moyen de renouer avec ses anciennes rubriques. Dominique Arnaud
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