A VELO SUR LE TOIT DU MORVAN, 600 mètres au dessus de la vallée...
A défaut de gravir le toit du Monde, l'Everest, le cycliste peut toujours mettre à son palmarès le toit du Morvan, le Haut Folin, qui culmine à 901 ou 902 mètres d'altitude, ce qui représente, au départ d'Autun, plus de 600 mètres de dénivelée sans compter les vallonnements.
Une balade agréable et sportive sur l'itinéraire le plus simple qui soit : en empruntant d'abord la route de Château-Chinon, par la Celle-en-Morvan, puis en tournant à gauche vers les profondes gorges de la Canche à la hauteur de Roussillon-en-Morvan, commune vers laquelle se trouve la première montée (encore sur la route départementale 978).
Voir aussi : http://www.dominique-arnaud-le-mexique-revele.com/
AU SOMMET DU HAUT FOLIN
Dans l'ensemble, le parcours n'est pas difficile, sauf les derniers kilomètres à la fin de l'itinéraire, mais ils restent à la portée d'un vélocipédiste quelque peu entraîné. Personnellement j'ai mis moins de deux heures, soit 15 kmh, pour arriver à la cime distante exactement de 29 km, le retour prudent se faisant en à peine plus d'une heure, à 27 kmh de moyenne. Mais les cyclosportifs feront bien mieux. Hein Manu ? Le Morvan, en ce secteur, est composé de croupes aux pentes douces, ombragées par une forêt immense où les résineux prédominent. Pédaler dans ces bois fleuris de digitales dans chaque clairière représente un délice apprécié notamment par les amateurs de calme car on peut rouler une heure sans rencontrer qui que ce soit, sinon les écureuils espiègles ne s'enfuyant qu'à la dernière minute. Le chant des torrents accompagne en permanence le randonneur, un lac de retenue sert de miroir à une armée de sapins au garde-à-vous. L'arrivée au sommet est marquée par la présence de radars et d'un importante antenne de communication qui ne semblent pas perturber le vol des papillons sylvestres.
AU BARRAGE DE LA CANCHE (ne pas s'approcher de l'eau, danger)
De très bons moments dans les bois en des lieux si déserts que le cycliste sera bien inspiré de se munir d'un casse-croûte et de boisson car il ne trouvera rien sur place. Gare à la fringale. La descente rapide et la possible rencontre d'insectes rendent le port des lunettes de protection indispensable.
A noter que pour le retour, on peut passer par le fameux mont Beuvray, et donc par le site archéologique de Bibracte (restaurant et musée), parcours superbe que je connais, mais qui est particulièrement vallonné. Avis aux amateurs d'histoire et de montées bien raides.